Affaire du rapt de Christophe Merieux

1980 - 1981

L’affaire :

Le mardi 09 décembre 1975, un groupe d’hommes enlève Christophe Mérieux, âgé de 9 ans sur le chemin de l’école.
Son père dirige l’institut pharmaceutique du même nom et ses vaccins sont distribués dans le monde entier.
Sa mère est la petite-fille du fondateur des camions Berliet.

Quelques minutes plus tard Chantal Mérieux reçoit un coup de téléphone d’un homme qui demande à la famille de ne pas prévenir la police et exige une rançon de 10 millions de Francs, soit plus de 3 millions d’Euros d’aujourd’hui.

Contre l’avis des enquêteurs la famille Mérieux réunit les 20 millions de Francs qu’Alain Mérieux remet aux ravisseurs au terme d’un deuxième rendez-vous.

Dans leur empressement, ceux-ci oublient une partie de la rançon mais rappellent la famille pour indiquer qu’ils libèrent l’enfant.

La police judiciaire lyonnaise soupçonne très rapidement une branche du milieu lyonnais très active dans les années 70.

Un enquêteur reconnait sur les enregistrements téléphoniques la voix d’un truand, Louis Guillaud, qu’il avait interrogé dans le cadre d’une autre affaire.
Celui-ci est arrêté en février 76 à Paris alors qu’il échangeait des billets provenant de la rançon.

Les policiers informés anonymement du lieu probable de la séquestration à Oullins, retrouvent des empreintes d’un autre truand lyonnais, Jean-Pierre Marin, qui est lui-même soupçonné d’avoir participé à l’assassinat du Juge Renaud.
Celui-ci sera abattu lors de son interpellation et Guillaud refusera de s’expliquer.

Le procès se déroule en décembre 81 à la Cour d’assises de Lyon. Louis Guillaud est condamné à 20 ans de prison et sa maîtresse, Arlette Piébois, défendue par Me André BUFFARD, à 5 ans d’emprisonnement.

 

La presse :