L’affaire :
Sur les marchés du palais de justice de Nice, alors que vient de tomber le verdict dans l’affaire Omar Raddad, Jacques Vergès son défenseur déclare devant la presse :
« Il y a 100 ans on condamnait un jeune officier qui avait le tort d’être juif. Aujourd’hui, on condamne un jardinier parce qu’il a le tort d’être maghrébin. »
Le Procureur de la République de Nice décide aussitôt de le poursuivre pour discrédit public sur une décision juridictionnelle, ce qui conduit à sa mise en examen.
Le 24 mai 1994 Jacques Vergès était donc convoqué devant Monsieur Espel pour cette mise en examen.
Jacques Vergès avait désigné 32 avocats pour être à ses côtés.
Devant le risque d’en voir dix fois plus à l’audience correctionnelle, le Juge d’instruction a laissé prescrire la procédure et rendu un non-lieu.
La presse :
- Articles Le Progrès, 26 Avril 1994 et 25 Mai 1994
- Requête de la défense
- Interview Me André Buffard sur Jacques Vergès
- Jacques Vergès, Wikipédia