L’affaire Carlos

1994 - 2003

L’AFFAIRE :

Ilich Ramírez Sánchez est le fils d’un avocat communiste vénézuélien. Après une scolarité et un engagement militant auprès des jeunes du Parti Communiste vénézuélien, il suit sa mère qui se sépare de son père à Londres.

Recruté par un responsable du KGB, il obtient une bourse pour l’Université Patrice Lummumba à Moscou.

Il se retrouve ensuite dans un camp d’entrainement de guérilla tenu par les FPLP en Jordanie et en 1973, il prend les commandes du FPLP-Opération Extérieure.

C’est à ce moment là qu’il devient « Carlos ».

En décembre 1973 à Londres il tente d’assassiner un homme d’affaire juif, PDG de Marks & Spencer.

Réfugié en France, il revendique une série d’attentats à Paris : explosions à la voiture piégée devant les locaux du journal « L’Aurore », de « Minute » et de « L’Arche ».

Le 15 septembre 1974 lui est également attribué un attentat au drugstore Publicis à Paris, attentat qu’il revendiquera 5 ans après les faits dans une interview parue dans le magasine « Al Watan Al-Arabi »

En janvier 1975, il tente à deux reprises de tirer à l’aide d’un lance-roquettes sur des avions de la Compagnie El Al.

Le 27 juin 1975 il abat deux policiers de la DST et blesse grièvement un troisième qui étaient venus l’interpeler dans un appartement où il s’était réfugié. Il tue également à cette occasion l’informateur qui accompagnait les policiers.

Le 21 décembre 1975 il organise et dirige la prise d’otages de onze ministres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) à Vienne. Lors de cette opération 70 personnes sont prises en otage.

Il obtient du Chancelier autrichien un véhicule et la mise à disposition d’un avion pour se rendre avec une quarantaine d’otages à Alger.

A la suite de ces évènements, ses rapports avec le FPLP se distandent.

En 1982, sa compagne Magdalena Kopp, et son bras droit, Bruno Bréguet, étant interpelés à Paris alors qu’ils s’apprêtaient à commettre un attentat, il organise une série d’attentats à la bombe destinés à obtenir leur libération : le train Capitole

 

LA PRESSE :