Le tueur de l’Ardèche – Affaire Pascal Blanc

1982 - 1983

L’affaire :

Le 22 juillet 1982, le corps sans vie de Madame Michèle Petit était découvert à son domicile à Crevant Laveine.
Elle avait été ligotée et bâillonnée sur un fauteuil et était en partie dénudée.

L’autopsie de la victime mettait en évidence de nombreux hématomes et était décédée suite à un phénomène asphyxique résultant des conditions dans lesquelles elle avait été ligotée.

Divers prélèvement révélaient la présence de sperme sur le corps et les vêtements de la victime, laissant présumer que le crime avait pu être commis dans un contexte de violences sexuelles.

De longues et minutieuses investigations orientaient l’enquête sur la personne d’un légionnaire qui avait déserté, à savoir Pascal Blanc, qui avait connu la victime puisqu’il avait été placé au cours de son adolescence dans l’établissement que celle-ci dirigeait.

Les enquêteurs allaient retrouver la trace de Pascal Blanc quelques mois plus tard en Ardèche.

Celui-ci après avoir causé la mort de la directrice du foyer, se rendait à pied dans le sud de l’Ardèche où il s’installait de façon itinérante dans le bois de Païolive vivant du produit de vols qu’il commettait dans des résidences secondaires.
Au cours d’un de ses cambriolages il dérobait un fusil de chasse et des cartouches à balle Brenneke.

Le 08 avril 1983 à la tombée du jour Pascal Blanc rencontrait à proximité du refuge qu’il s’était constitué deux campeurs, Philippe Vigneron et Isabelle Alison.
La conversation s’engageait mais les deux jeunes gens mettaient vite un terme compte tenu de l’attitude de Pascal Blanc qui marquait un intérêt trop prononcé pour la jeune fille.
Vexé, Pascal Blanc allait chercher son arme approvisionnée et après une dispute tirait sur le jeune homme qu’il blessait à la main. Puis il ligotait et bâillonnait la jeune fille.
Il achevait son compagnon et finissait par l’étrangler.

Les corps des deux victimes ayant été retrouvés, lui-même ayant été identifié par les enquêteurs comme étant l’auteur présumé des faits, des recherches intensives étaient entreprises dans toute l’Ardèche et les départements environnant, en vain.

Début juillet 83 Pascal Blanc, qui avait continué sa route jusqu’en Lozère, était hébergé par une personne qui avait entrepris des travaux de construction.

S’apercevant quelques jours plus tard que sa sacoche avait été fouillée et que son hôte le soupçonnait peut-être, il tuait celui-ci d’un coup de fusil et, utilisant les matériaux de construction à sa disposition, coulait le corps dans une dalle.

Il était arrêté quelques jours plus tard dans un camping du Cantal où il séjournait sous le nom de sa dernière victime.

Jugé pour ces faits successivement par la Cour d’assises du Puy de Dôme et de l’Ardèche, il était condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

 

La presse :