L’affaire :
Olivier Fayard et Fatima Sadelli se rencontrent en 1991 et la jeune femme quitte la ferme où elle vit avec sa famille d’origine kabile dans la campagne aux environs de Saint-Etienne.
Sa mère en particulier n’accepte pas cette liaison avec un « incroyant » et elle fait tout pour convaincre sa fille d’y mettre un terme.
Malgré tout Fatima souhaite conserver de bons rapports avec les siens mais lorsqu’elle prévient sa mère qu’elle est enceinte, celle-ci le prend très mal.
Lorsqu’elle accouche, elle décide malgré tout de faire le maximum pour faire accepter l’enfant et, profitant du fait que son compagnon doit s’absenter de la région, elle propose à sa mère de venir passer quelques jours avec le nourrisson.
Le soir des faits, elle expliquera que seule avec elle, celle-ci lui avait fait boire une soupe dont elle est allée immédiatement jeter ce qu’il en restait, aux poules…
Elle dit s’être sentie brutalement fatiguée et s’être endormie alors que l’enfant reposait dans un couffin au pied du lit. Lorsqu’elle s’était réveillée au milieu de la nuit, l’enfant avait disparu et sa mère était éveillée dans la pièce à côté, tricotant sur un rocking-chair.
Affolée, elle avait immédiatement prévenu les services de police tandis que sa mère faisait preuve d’un mutisme total.
C’est seulement 3 jours après que l’on a retrouvé le corps du nourrisson, la tête fracassée, sous la litière des moutons, à quelques dizaines de mètres de la chambre d’où il avait disparu.
Comme, au moment des faits, la maison était fermée à clé et qu’aucune autre hypothèse ne pouvait être envisagée que la culpabilité de la mère de Fatima, celle-ci a été mise en examen, incarcérée et a comparu devant la Cour d’assises de la Loire.
Elle a finalement été acquittée…