Me André Buffard et le football

Les différents procès dans le monde du football

Depuis le début des années 80, Me André Buffard est un personnage incontournable du football français.

Il est intervenu dans la négociation de très nombreux transferts dans le monde entier. Il est par exemple à l’origine de la venue d’Enzo Francescoli en France.

Il a plaidé dans de nombreux procès mettant en cause des joueurs, des entraîneurs et des clubs.

 

Le football, plus qu’une passion :

L’affaire Des faux passeports de l’asse :

En septembre 2000 éclate l’affaire dite « des faux passeports ».

Différents clubs étaient concernés, en particulier Monaco, Strasbourg, Metz et surtout l’AS Saint-Etienne.

A la suite d’un derby houleux au Stade Geoffroy Guichard et des menaces du Président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, quant à la saisine de la ligue pour la vérification de la réalité des passeports produits par certains joueurs de l’AS Saint-Etienne, des vérifications sont opérées pour connaître la validité des passeports portugais de deux joueurs brésiliens, à savoir Alex et Aloisio ainsi que du gardien ukrainien Maxim Levytsky qui est muni en ce qu’il concerne un passeport grec.

Il ressort très rapidement de ces investigations qu’en fait il s’agit de faux passeports et que les joueurs brésiliens ne peuvent pas plus prétendre à la nationalité portugaise que le gardien ukrainien à la nationalité grecque…

L’affaire provoque des vérifications multiples qui montrent l’existence d’autres faux passeports dans d’autres clubs. Ainsi le gardien de but messin Mondragon (colombien avec un faux passeport grec) ou encore Pablo Contreras (chilien avec un faux passeport italien).

L’affaire conduit à l’ouverture d’une information auprès d’un Juge d’instruction à Saint-Etienne ainsi qu’un Juge d’instruction à Monaco.

Les clubs sont sanctionnés sportivement, tandis qu’au terme de la procédure, les joueurs sont condamnés à une peine de 4 mois d’emprisonnement avec sursis, 50 000 euros d’amende et Gérard Soler, dirigeant de l’AS Saint-Etienne convaincu de complicité, à une peine de 2 ans de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende ainsi qu’un an d’interdiction d’exercer toute fonction sportive.

 

La presse :

Différentes affaires :